Si vous connaissez déjà la radiesthésie, peut-être vous posez-vous cette question.
Peut-être aussi, êtes-vous mal informé sur cette consoeur de la radiesthésie et, pourquoi pas, avez-vous un peu peur de l’utiliser, ou parfois même d’en parler.
LA RADIONIQUE, UN BEL AVENIR
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Qu’est-ce que la radionique, nous direz-vous peut-être ? Nous l’avons expliqué souvent dans nos ouvrages, mais pour ceux de nos lecteurs qui n’ont pas encore eu l’occasion de s’y intéresser, nous dirons que la radionique — les Américains disent Psionic ou Radionics —, c’est la détection ou la transmission d’influences à distance, souvent à très grande distance (même aux antipodes) ce qui permet aussi bien le diagnostic et le traitement des maladies des humains, animaux, plantes ou sols, que les analyses chimiques au loin et, dans certaines conditions encore expérimentales, la photographie de choses cachées (éléments internes) ou en évolution.
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La radionique s’intéresse aussi aux instruments plus ou moins automatiques de prospection du sol et de l’ambiance, aux détections d’ondes telluriques et cosmiques, rejoignant sur certains points l’électronique.
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Déjà très pratiquée dans les pays de langue anglaise, elle est mal connue et peu répandue dans nos pays. Nous nous sommes attachés à la faire connaître et à donner les schémas de construction et le fonctionnement des appareils dans nos ouvrages, et nous voudrions insister ici sur le très grand avenir de la radionique, notamment en agriculture. On peut prévoir que d’ici quelques années la radionique aura sa place parmi les techniques normales d’activation, aussi bien en agriculture et en art vétérinaire, qu’en médecine humaine.
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La construction des appareils de radionique s’est lentement mais sûrement développée et commence à devenir un outil de choix pour les radioniciens voulant les associer à l’usage des graphiques classiques.
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Nous en sommes encore un peu aux temps héroïques des pionniers : tous les progrès, toutes les réalisations sont le fruit des recherches d’opérateurs dispersés. Mais ce qui s’est passé pour la radio et la télévision adviendra sans doute d’ici quelques années pour la radionique.
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Cependant, même lorsque les universitaires, qui prennent aujourd’hui des mines dégoûtées, auront vu les profits qu’ils pourront en tirer, même lorsqu’ils auront mis la main sur cette technique d’avant-garde, il restera toujours un vaste champ ouvert à la construction d’équipements et dispositifs, au maniement des appareils et à l’expérimentation personnelle.
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Jusqu’ici, les dispositifs radioniques se divisent en quatre types :
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— les circuits dessinés, dont un exemple courant est le graphique Emetteur Herrinckx à 4 losanges”;
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— les appareils à amplificateurs électroniques, de type radio, qui sont pour la plupart inspirés des recherches de Boyd, d’Abrams et de la Doctoresse Drown;
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— les appareils de radionique pure, constitués par des montages dérivés des solénoïdes (potentiomètres, cavités...) fonctionnant sans aucune énergie d’appoint;
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— d’autres appareils, à prisme, à pointes, à simples cadrans, qui rentreront vraisemblablement dans la catégorie précédente ou élimineront les autres catégories lorsqu’on comprendra mieux ce qu’est la radionique et comment elle agit.
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C’est parce que nous pensons que cette radionique représente l’un des aspects de la radiesthésie que nous en parlons souvent. C’est parce que nous sommes convaincus de l’avenir réservé à cette radionique que nous divulguons sans réserve ces principes et enseignements.
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Non pas sous forme d’un exposé dogmatique, mais en publiant le plus souvent possible des applications et des dispositifs clairement décrits : vous trouverez dans nos ouvrages des montages très simples, directement utilisables.
ORIGINES DE LA RADIONIQUE
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Peut-être avez-vous entendu parler des expériences d’Abrams ?
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Le Dr Abrams (1863-1924) après d’excellentes études aux Etats-Unis vint poursuivre sa formation en Europe, à l’Université de Heidelberg en Allemagne, dont il sortit gradué, avec tous les honneurs et la médaille d’or. C’était l’un des médecins les plus savants de sa génération.
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Par un pur hasard, comme il arrive souvent pour les grandes découvertes, il s’aperçut qu’il était possible de diagnostiquer les maladies d’une personne en en auscultant une autre, sous une certaine orientation. Ce transfert même à si courte distance et en présence du patient, le frappa vivement. On en était à l’âge héroïque de la radio et, à Glasgow, Boyd soutenait que toutes les maladies provenaient d’un déséquilibre électrique.
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Tout en multipliant les examens de malades par l’intermédiaire d’un sujet sain, qu’il nommait reagent, Abrams n’eut de cesse d’avoir construit des instruments permettant le diagnostic et bientôt le traitement des maladies à distance, par une sorte de radio médicale qui prit vite le nom de broadcast treatment.
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C’est en 1916 qu’Abrams publie les résultats de ses travaux qui se répandent alors parmi les médecins d’avant-garde et les chercheurs du monde entier. Boyd adopte avec enthousiasme les méthodes d’Abrams, Mac Manis les perfectionne. Puis, Starr-White, Mac Roberts (à qui l’on doit le détecteur tactile), Brunori Guttierez, Simon et O’Connor, W. H. Seymour et, à Moscou, Lazarew, combien d’autres enfin, expérimentent et créent de nouveaux dispositifs pour le diagnostic, le traitement des maladies ou la détection des ondes humaines.
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Quelques années avant la dernière guerre, la Doctoresse Ruth Drown, aux Etats-Unis, et le Docteur Guyon Richards, en Grande-Bretagne, mettent au point de véritables instruments de diagnostic et traitement à distance, se réglant sur les patients comme on règle un poste de radio sur une émission lointaine.
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A très longues distances, ils enregistrent des effets spectaculaires et leur clientèle s’étend jusqu’aux antipodes ! C’est l’appareil de Ruth Drown qui, à de légères modifications près, semble avoir prévalu en pratique médicale et qui a inspiré les dispositifs de toutes les autres applications que ce soit médicales ou en agricoles.
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Car cette technique ne resta pas cantonnée dans la pratique médicale, on s’en servit pour doper des chevaux de course aussi bien que pour influencer des cultures et cela fit parfois du bruit dans la presse anglaise et américaine. Au Congrès des spécialistes de ces questions, tenu à Londres en 1950, des communications détaillaient les diverses applications et laissaient prévoir que cela allait s’étendre encore.
LA RADIONIQUE A SUIVI 4 VOIES
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Les travaux d’Abrams ont été poursuivis en quatre orientations très différentes :
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1) Mise au point d’appareils électriques, que ce soit pour la mesure des radiations humaines ou pour les traitements, par négativation électrique. Le Dr Leprince a consacré de beaux travaux à cette voie de la radionique.
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2) Utilisation d’appareils de pur réglage, fonctionnant sans appoint d’énergie extérieure. Voie suivie par la Doctoresse Drown et les spécialistes anglais.
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3) Schémas d’appareils, de dessins, dont Bovis et Turenne semblent avoir été les précurseurs. Les Américains ont découvert cette possibilité plus tard et avec un vif étonnement.
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4) Enfin, dispositifs à la cire d’abeille, dont Bignand avait développé plusieurs applications, et dont l’ingénieur Violet s’est également servi dans ses appareils.
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De notre côté, aux éditions Servranx nous avons, depuis 1946, exploré largement toutes ces questions, dans les quatre orientations. Depuis 1960, nous nous sommes attachés à faire mieux connaître les possibilités de la radionique par réglage, sans appoint d’énergie. Et nous avons consacré plusieurs ouvrages entiers, aux questions spécifiques de la radionique; le succès de ces ouvrages demande des rééditions régulières.
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La documentation est également riche en langue anglaise, mais bien des ouvrages sont cependant épuisés, à commencer par ceux d’Abrams et de Drown, introuvables aujourd’hui.
Par F & W Servranx, 1960 et 1962
Voilà donc, en bref, ce qu’est la radionique, la seule et véritable, souvent mal comprise !
Tout ce qu’on vous présente différemment, c’est tout ce que vous voulez, sauf de la radionique. Trop longtemps on l’a associée à l’envoûtement, à la basse magie, aux outils de destruction : toutes ces critiques négatives et fausses sont, dans le meilleur des cas, dues à l’ignorance, dans le pire des cas, à une soif de manipulation.